Les coupes budgétaires du PLF 2025 présenté par le gouvernement Bayrou visent en premier lieu les services publics. L’Enseignement supérieur et la Recherche subissent un coup de rabot de 630 millions. L’Éducation nationale doit compenser l’annulation des 4000 suppressions de postes d’enseignants par la suppression de 50 millions sur les programmes 140, 141 et 139. Tout comme le PLF 2025 de Michel Barnier, le PLF 2025 de François Bayrou est un plan d’attaque contre les fonctionnaires, comme s’ils étaient responsables de la dette ! Pour les agents, la potion est indigeste : poursuite du gel du point d’indice, diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, suppression de la Gipa.
Mais au ministère, on fait comme si de rien n’était : on badine avec la qualité de vie et conditions de travail (QVCT). On organise des ateliers QVCT alors que la détérioration des conditions de travail est certaine avec les resserrements, la mise en place d’open-space, du flex-office et les projets de déménagement.
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