Le SNPMEN-FO

Qu’est-ce que le SNPMEN-FO ?

Le SNPMEN-FO est un syndicat confédéré. Il est ainsi affilié à une fédération, la Fédération de l’Administration Générale de l’Etat (FAGE) qui regroupe des syndicats intervenant dans des secteurs variés de l’administration allant de l’Agriculture, du secteur Santé-Solidarités à la Justice et s’adjoignant même des secteurs couvrant les grandes institutions de l’Etat, telles que l’Assemblée nationale, le Sénat ou le CESE (Conseil Économique Social et Environnemental).

Le SNPMEN-FO est, également, amené à travailler régulièrement avec la Fédération Nationale de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle (FNEC FP-FO) qui syndique les enseignants et les personnels administratifs de l’Education nationale. Il en est de même avec la Fédération Générale des Fonctionnaires (FGF-FO) qui a en charge les questions d’ordre général sur le Statut, le point d’indice ou les retraites. La FGF est la première organisation syndicale en termes de représentativité dans la Fonction publique de l’Etat.

De plus, le SNPMEN-FO est partie prenante de l’Union Départementale FO de Paris qui rassemble tous les syndicats FO parisiens, qu’ils soient du secteur public ou du secteur privé.

Toutes ces instances sont constitutives de la Confédération CGT-FO, mais ce sont les syndicats de base qui décident des orientations de cette dernière à l’occasion de ses congrès, comme celui qui a réuni en mai dernier plus de 3 000 délégués des syndicats.

Être confédéré, c’est le fondement même du syndicalisme : se regrouper, s’organiser contre la mise en concurrence des salariés ou des fonctionnaires entre eux. Isolément, ceux-ci sont à la merci de cette mise en concurrence par l’employeur, qu’il s’agisse d’un patron du privé ou de l’Etat pour tirer vers le bas les rémunérations et les conditions de travail notamment.

Le syndicalisme confédéré permet de s’opposer à cette mise en concurrence y compris entre entreprises, voire entre secteurs différents, par exemple entre secteur privé et secteur public.

Ces problèmes restent plus que jamais d’actualité au moment où sont attaqués les statuts et les conventions collectives et au moment où s’affirment les tentatives de faire prévaloir les rémunérations individualisées, voire même, dans la Fonction publique, des primes versées aux agents selon la « performance » de leur service.

Et puis, être confédéré, c’est pouvoir s’appuyer sur des informations émanant de l’activité de syndicats intervenant dans tous les secteurs. C’est aussi, tout simplement, pouvoir, si nécessaire, en appeler au soutien d’une organisation représentée à tous les niveaux dans de multiples domaines d’activité.

Un syndicat réellement indépendant

Le SNPMEN-FO, comme la confédération CGT-Force Ouvrière, reste attaché aux principes de la Charte d’Amiens, qui, en 1906, fut le texte fondateur du syndicalisme ouvrier en France. Cela signifie que tout agent de l’administration centrale peut le rejoindre quelles que soient ses opinions politiques, philosophiques ou religieuses. En contrepartie, il est demandé à chacun, comme le fait la Charte d’Amiens, « de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors ».

Le seul ciment de ceux qui adhèrent au SNPMEN-FO, c’est la volonté de combattre pour les revendications des personnels, c’est-à-dire de ce qui les soude sur la base de la défense de leurs intérêts propres.

Le respect de ce principe implique un certain nombre d’exigences :

  • Jamais le SNPMEN-FO ne substitue à la défense des revendications des personnels la promotion de positions d’ordre sociétal relevant du domaine du politique.
  • Jamais le SNPMEN-FO ne donne de consignes de votes à l’occasion des élections politiques, quelles que soient les circonstances du moment.
  • Jamais le SNPMEN-FO ne tait les revendications sous prétexte de l’orientation politique d’un gouvernement.

Son principe conducteur, c’est l’indépendance, le syndicalisme indépendant du patronat, de l’Etat, des gouvernements, des partis politiques et de tous les groupes de pression.

C’est le seul moyen d’unifier les personnels sur la défense de leurs intérêts communs, et donc, d’obtenir de réels résultats pour la protection de ces intérêts.

Le syndicalisme indépendant est aujourd’hui un véritable enjeu alors que tout est fait pour transformer les organisations syndicales en simples supplétifs des gouvernements et des employeurs en général. Il ne faudrait plus mettre en avant les revendications, mais coconstruire les projets élaborés par ces derniers.

Le SNPMEN-FO n’a nullement l’intention de s’inscrire dans une dérive extrêmement dangereuse pour la préservation de nos acquis et l’amélioration de nos situations.

Un syndicat qui occupe une place particulière à l’administration centrale

Le fait que le SNPMEN-FO agisse à la fois dans un cadre confédéré et celui d’un syndicalisme véritablement indépendant lui confère une place particulière à l’administration centrale.

Bien sûr, le SNPMEN-FO est représenté dans les instances statutaires comme le CTAC ou le CHSCT, instances appelées à disparaître fondues au sein du CSA, ou dans les CAP, telles que celles des SAENES et des ADJAENES au sein desquelles il occupe la première place, mais dont les prérogatives ont été sérieusement amputées.

La participation à ces instances est, évidemment, importante, mais elle ne l’est réellement que dans la mesure où elle constitue un relai de l’action syndicale de fond, celle qui part de l’écoute des collègues, de l’aide apportée à la formulation des revendications et de la mise en place de cadres permettant l’expression collective des agents pour les faire prévaloir.

Et il n’y a pas de petites et de grandes revendications. Comment défendre les grands acquis en les laissant être minés petit bout par petit bout ? Aurait-il fallu, par exemple, faire l’impasse sur la mise en cause des arrêtés d’affectation à l’administration centrale des collègues enseignants au prétexte qu’ils n’étaient qu’une centaine et que leurs emplois n’étaient pas immédiatement menacés ? Le SNPMEN-FO a estimé qu’en défendant jusqu’au bout les arrêtés d’affectation de ces collègues, il s’agissait aussi de combattre la précarisation des emplois dans la Fonction publique voulue par la loi de transformation de la Fonction publique.

Cette logique s’étend y compris à l’intervention sur des situations individuelles. Comment, en effet, préserver les droits de tous s’ils sont bafoués sur un plan individuel ?

Bien sûr, tout cela perdrait de son sens si le SNPMEN-FO ne tenait pas sa place dans l’action générale en défense de nos acquis fondamentaux. C’est ainsi qu’il a pris part, de bout en bout, au combat pour le retrait du projet de contre-réforme des retraites et qu’il est prêt à s’engager à nouveau sur cette question, comme sur d’autres.

Les revendications jusqu’au bout, c’est bien ce qui fait la spécificité du SNPMEN-FO à l’administration centrale. Mais, c’est bien aussi ce qui explique sa recherche constante de l’unité d’action avec les autres organisations syndicales dès lors qu’elle se fait sur les revendications et non leur abandon au profit d’autres considérations. Nous sommes, sur cette base, pour l’unité d’action parce qu’elle est la meilleure garantie de succès.

Par-delà ces considérations, la force du SNPMEN-FO réside uniquement dans ses adhérents. N’hésitez pas à le rejoindre et, en tout état de cause, à prendre contact pour tout problème que vous rencontrez.

Quel est le rôle du SNPMEN-FO à l’administration centrale ?

Les élus du SNPMEN-FO défendent les droits collectifs et individuels des agents.

En toute indépendance, se refusant à coconstruire et à accompagner l’administration dans la mise en œuvre des plans de restructuration, des mesures contre leurs emplois, leurs missions, leurs carrières, leurs rémunérations et leurs conditions de travail, le SNPMEN-FO s’attache à permettre aux personnels, malgré les difficultés rencontrées, d’exprimer leurs revendications et de mener au plus près d’eux et avec eux, jusqu’au bout des actions sur la base de leurs revendications, en cherchant à réaliser l’unité pour les faire prévaloir.

Les élus du SNPMEN-FO représentent les personnels au comité technique (CTAC) et au comité d’hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail (CHSCT).

Vos élus au CSA :

  • Anne Fauvaud, secrétaire générale du SNPMEN-FO
  • Emmanuel Picard, secrétaire général adjoint du SNPMEN-FO

Vos élus à la F3SCT :

  • Emmanuel Picard, secrétaire général adjoint du SNPMEN-FO

Les élus du SNPMEN-FO défendent les agents en s’opposant pied à pied dans les CAP à l’arbitraire et au mépris du droit à la carrière pour tous.

Le SNPMEN-FO accompagne individuellement tous les collègues qui le souhaitent pour imposer le rétablissement de leurs droits (carrières, primes, conditions de travail, atteintes au respect qui leur est dû, etc.

Vos contacts AAE :

  • I

Vos contacts Adjaenes :

Vos contacts Saenes :

Vos contacts ITRF, enseignants

Qui peut adhérer au SNPMEN-FO ?

Tous les agents en activité à l’administration centrale et les adhérents en retraite à condition de n’appartenir à aucun autre syndicat professionnel se situant en dehors de la Confédération Générale du Travail « Force Ouvrière ».

Comment nous contacter ?

Adresse postale : SNPMEN-FO – 110 rue de Grenelle – 75007 Paris

Nos Locaux : SNPMEN-FO – 97 rue de Grenelle – 75007 Paris. Pièce 605, 6e étage

fosnpmen.syndicat-ac@education.gouv.fr

Téléphone : 01 55 55 34 02

Sur les sites :

Grenelle/Dutot

  • Anne Fauvaud – Dgesco
  • Hélène Laulié, secrétaire générale du SNPMEN-FO, 01 55 55 34 02
  • Baba Nabé – Dgesco
  • Anne Tripier – Dgesco

Descartes/Tour Mirabeau

  • Karine Forestier – DGESIP/DGRI
  • Hélène Laulié, secrétaire générale du SNPMEN-FO, 01 55 55 34 02
  • Baba Nabé – Dgesco
  • Christian Rome – DGRI

Regnault/Poitiers

  • Véronique Clerc – DGRH
  • Hélène Laulié, secrétaire générale du SNPMEN-FO, 01 55 55 34 02
  • Emmanuel Picard – DGRH