Une politique d’austérité de plus en plus agressive pour les agents

Depuis le 1er mars dernier, en plus du jour de carence, les fonctionnaires et agents publics perdent 10 % de leur rémunération en cas de congé pour maladie ordinaire. Pour les fonctionnaires, cette réduction ne concerne pas uniquement le traitement indiciaire, c’est bien l’ensemble de la rémunération, c’est-à-dire traitement et primes, qui est impacté par une réduction de 10 %.

C’est ainsi la double peine pour les agents de la fonction publique malades qui, en plus d’affronter leurs problèmes de santé, vont voir leur pouvoir d’achat réduit, ce qui va participer à la détérioration de leurs conditions de vie et continuer à les paupériser.

Les annonces du président Macron le 5 mars dernier sur « l’entrée dans une économie de guerre » font présager encore pire pour l’ensemble des politiques publiques (dont l’éducation) et donc leurs agents.

Dans ce contexte particulièrement anxiogène, les agents de l’administration centrale ne sont pas épargnés par les contraintes budgétaires.
Est-ce un hasard si nous reviennent aux oreilles de nombreux cas de non renouvellement de contrats ?

Télécharger la déclaration liminaire – CSA du 1er avril 2025